Lors de notre déplacement en Allemagne du Sud (mai 2011), nous avons notamment visité l'abbatiale bénédictine et basilique de Weingarten. Pour l'amateur d'orgues, Weingarten est un passage obligé en raison de son grand orgue réalisé par le génial facteur d'orgues allemand de l'époque baroque: Joseph Gabler (1700-1771). Voir notre rubrique spécifique sur ce facteur d'orgues: cliquer ici .
Un peu d'histoire: le site du Mont Saint-Martin (485 m) a été occupé depuis le Néolithique, puis par les Celtes et les Romains (ces derniers de 15 à 260 env. après J.-C.). Sous les Carolingiens, la localité devint le centre du Pays de Schussen, domaine royal attesté en 816. Des seigneurs de Souabe, parents de l'empereur Louis le Pieux, possédèrent Weingarten. Vers 935, un comte prénommé Henri et son épouse Ata d'Hohenwart et leurs fils, fondèrent un couvent de religieuses sur les rives de la Scherzach. Le Mont Saint-Martin allait en accueillir les pensionnaires après un incendie en 1053. Les religieuses furent envoyées à Altomünster et les moines bénédictins de cet endroit vinrent à Altdorf (ancien nom du bourg qui entourait le monastère de Weingarten juché sur sa colline). En 1124, on mit en chantier un édifice roman devant mesurer plus de 80 m de long. L'église fut consacré par l'évêque de Constance en 1182. Un incendie ravagea la basilique en 1215. Elle fut rapidement reconstruite et consacrée en 1217. Une relique particulièrement précieuse était abritée à Weingarten (elle y est toujours d'ailleurs): la Relique du Saint-Sang (sang du Christ, versé à la Croix, dont plusieurs fragments ont été dispersés en différents endroits au monde) [cliquer ici aussi ]. Sa présence entraînait de nombreux pèlerinages qui nécessitaient des aménagements et agrandissements de l'église. L'abbaye de Weingarten conserva son aspect médiéval jusqu'en 1715. Il fallut, après la Guerre de Trente Ans, commencer par reconstruire les bâtiments conventuels. Puis on songea a reconstruire l'église. Plusieurs études furent demandées à plusieurs architectes: finalement, on confia la direction des travaux à Christian Thumb (vers 1645 - 1726) et à Frère Andreas Schreck (1659-1730), tous deux originaires de Bregenz. L'Italo-Tessinois Donato Giuseppe Frisoni (1683-1735) se joignit à eux et créa la façade, les tours et le dôme + assuma la conception des autels du choeur et des croisillons. Les fresques de la voûte sont l'oeuvre du Bavarois Cosmas Damian Asam (1686-1739). Les stucs sont de Franz Xaver Schmuzer (1676-1741) et les stalles sont de Joseph Anton Feuchtmayer (1696-1770). Joseph Gabler (1700-1771) réalisa le grand orgue, et également l'orgue de choeur (celui-ci sur des travaux du Suisse Joseph Bossard). La consécration de la basilique eut lieu le 10 septembre 1724 en présence de l'évêque de Constance. On remarque donc que l'ensemble de l'ouvrage a été exécuté par une pléiade d'artistes de l'époque baroque plutôt tardive (à savoir au premier tiers du 18ème siècle). 1802 allait être une année terrible pour Weingarten: c'est l'arrivée de Napoléon et de ses troupes qui vont envahir une grande partie de l'Europe (1800-1814). Le Chapitre fut dépossédé de ses biens, la précieuse bibliothèque monastique disparut. Les bâtiment monastiques furent réquisitionnés, en 1806, par l'Etat de Wurtemberg, pour servir d'orphelinat, puis de caserne (de 1868-1919). 27 bénédictins allemands, en mai 1922, chassés d'Angleterre, vinrent aménager dans l'ancien palais abbatial un centre pour les âmes de la paroisse et pour relancer la vénération de la Relique du Saint-Sang. Le renouveau de l'abbaye était lancé: une rénovation de l'église fut entreprise dans les années 1952-56. On ravala la façade occidentale. En 1994, une cérémonie grandiose permit de célébrer le 900ème anniversaire de la remise de la relique aux moines de Weingarten.
L'église abbatiale de Weingarten, outre la présence de ses orgues exceptionnels, est probablement le plus vaste et le plus beau monument baroque d'Allemagne et l'un des plus beaux d'Europe. La première pierre fut posée en août 1715 et tout était achevé, à part le grand orgue, à l'automne 1724. On est donc face à une oeuvre colossale qui fut élevée en un temps vraiment court pour l'époque (9 années) ! Cela veut dire que l'on est en présence d'une oeuvre d'art d'une grande homogénéité de style. Quelques détails: le nouvel autel du Saint-Sang en marbre rouge fut consacré en novembre 1931. La Relique y figure dans un vaisseau de cristal de roche. La grille baroque devant le maître-autel est un pur chef-d'oeuvre de ferronnerie de 1727 (par le ferronnier Paul Norz). Le maître-autel (de 1718) fut conçu par Donato Giuseppe Frisoni (un Italo-Suisse) et exécuté par Giacomo Antonio Corbellini. Les autels latéraux sont aussi de la conception de Donato Giuseppe Frisoni; ils sont au nombre de 9 et l'on fit intervenir plusieurs artistes dans le domaine de la peinture et de la sculpture. Les stalles remarquables ont été exécutées en 1721 par J. A. Feuchtmayer. La chaire, de style rococo (1762) est l'oeuvre d'un sculpteur local: Fidel Sporer (1731-1811). Les fresques du plafond sont d'une très grande beauté; Cosmas Damian Asam, formé à l'Ecole italienne, commença la nef en 1718, alors âgé de 32 ans. L'autel du Saint-Sacrement comporte une peinture remarquable de Carlo Innocenzo Carlone: une Descente de Croix peinte en 1720. Une vaste procession de cavaliers (3'000 cheveaux) a lieu chaque année, le vendredi après le jour de l'Ascension.
Le grand orgue: voici l'oeuvre grandiose et unique au monde de Joseph Gabler, construit de 1736 à 1750. Les nombreux liens que nous donnons en annexe, ci-dessous, parlent abondamment de cet instrument remarquable. Modifié au 19ème siècle et aussi jusqu'en 1954, il a été restauré dans son état d'origine par la Manufacture suisse Kuhn (Männedorf) de 1981 à 83, et inauguré en nov. 1983. Nous en donnerons ci-dessous la composition actuelle selon le site Internet Kuhn. Plusieurs clichés figurent dans notre rubrique spéciale de photos.
L'orgue de choeur: cet instrument, dont la restauration et la remise en état est prévue dès l'automne 2011 jusqu'en 2013, nous intéresse vivement également. On trouve relativement peu de renseignements sur cet orgue de choeur, dans la littérature et sur Internet. Pourtant, son histoire et le projet imminent (2012-13) de sa restauration le remettent au premier plan, dans cette basilique, où son immense et fabuleux voisin en Ouest l'écrase un peu. Face à la multitude de liens portant sur le grand orgue Gabler, il existe depuis peu un lien propre pour l'orgue de choeur: voir ici . Son histoire: en 1722, 2 ans avant la consécration de la basilique, commande est passée au grand facteur d'orgues suisse de Baar, Joseph Bossard (parfois écrit Bossart). Cet orgue devait se faire aussi discret que possible et ne pas entraver la perspective en direction du maître-autel. Il devait comporter env. 14 jeux et environ 900 tuyaux. J. Bossard et son fils Viktor Ferdinand travaillèrent à la réalisation de cet orgue. Mais dejà en 1730, l'instrument devait être réparé: en effet, le contrat stipulant que l'orgue ne devait en aucun cas cacher le maître-autel, les facteurs Bossard avaient dû construire un instrument aussi bas de façade que possible, placé apparemment, selon les textes validés consultables en allemand, au milieu du choeur, avec une bonne partie de sa mécanique sous le niveau du sol du choeur, pour ces raisons de discrétion exigée. En mai 1730, l'abbé Alphons Jobst soumet l'orgue Bossard à l'expertise du facteur Joseph Gabler (déjà pressenti pour la construction du grand orgue en Ouest). L'orgue Bossard avait souffert de l'humidité régnant dans les cavités sous le sol du choeur, cavités vraisemblablement occupées par le système de traction mécanique et aussi, probablement, par le soufflet et autres accessoires. Selon les textes allemands disponibles, il n'est pas possible de blâmer les facteurs Bossard, leur instrument ayant fortement souffert de l'humidité en étant placé, pratiquement en mode souterrain, au milieu du choeur, et ceci alors que les travaux d'achèvement de la construction étaient encore en cours. On estime que Gabler a beaucoup appris en réparant l'orgue Bossard, bien au contraire ! Gabler reçut le contrat, en 1736-37, pour construire le grand orgue en Ouest et pour reconstruire un orgue de choeur différent. En effet, les autorités de l'église voulait débarrasser le milieu du choeur de la présence de son orgue. Le nouvel orgue devait être intégré aux stalles et placé avec deux façades symétriques (façade droite = côté Epître; façade gauche = côté Evangile). En 1743, Joseph Gabler a terminé son orgue de choeur comportant 22 jeux et 2'222 tuyaux. Dès 1744-45, on doit déjà songer à réparer l'orgue de choeur Gabler à Weingarten. C'est Gabler qui doit s'en charger. Des problèmes surgissent, apparemment, autant que l'on puisse en juger dans les textes allemands à disposition, avec le mode de transmission mécanique souterrain entre les deux parties de l'orgue (côté Evangile et côté Epître). Gabler, apparemment assez désabusé, refusa de revenir à un orgue de choeur placé au milieu du choeur, comme l'ancien instrument Bossard disparu...Gabler "abandonna" la tâche au niveau du choeur, alors que son grand orgue arrivait à son terme. L'histoire, depuis 1750 environ, est très lacunaire, pour nous à propos de cet orgue de choeur. Des réparations paraissent avoir été effectuées sur l'orgue de choeur en 1845 (facteur Marquart), en 1867 (facteur Blessing), en 1881 (par Schefold de Biberach), en 1885 (par les Frères Link de Giengen, qui entretinrent l'orgue de choeur jusqu'aux années 1900). En 1900, on signale une reconstruction de l'orgue de choeur par Julius Schwarzbaur, Mindelheim. En 1902, l'orgue compte 24 jeux. En 1923-24, la Maison Gebrüder Späth (Frères Späth) à Ennetach reconstruit un orgue de choeur pratiquement à neuf avec 2 claviers et 36 jeux (avec remploi de parties anciennes instrumentales). Des modifications interviennent en 1932. De 1934-37, la firme Reiser de Biberach reconstruit un orgue de choeur pratiquement à neuf avec 3 claviers, pédalier et 46 jeux (la traction est alors électrique déjà depuis les interventions de la toute fin du 19ème siècle, après un probable passage par la traction pneumatique). Modifications mineures en 1966, puis en 1968 et enfin en 1980 (toujours par le facteur Reiser). La Manufacture Feiburger Orgelbau [Hartwig und Tilmann Späth, March-Hugstetten, D, près de Freiburg] a reçu le mandat pour une restauration reconstruction de cet orgue de choeur avec démontage à l'automne 2011, travaux en atelier et sur place en 2012 et installation à neuf en 2013. Voici donc une affaire à suivre ! [Remarque: concernant la traction des notes et jeux de l'orgue de choeur Gabler, on peut dire qu'il existe un canal sous le sol du choeur, canal maintenant vidé et obturé. La traction des jeux et notes devait emprunter ce couloir souterrain, exactement comme cela a été reconstitué, par la Manufacture Mathis de Suisse, dans la cathédrale de Saint-Gall. La traction électrique a supplanté le mode mécanique et il est fort peu probable que l'on ne revienne jamais à une traction mécanique pour l'orgue de choeur de Weingarten. Les auteurs allemands que nous avons lus à ce sujet estiment qu'il est possible que le canal en partie obturé sous le choeur de l'église de Weingarten puisse contenir encore des restes ou fragments de matériel de l'orgue de Joseph Gabler, et même de Bossard]. Lien pour cet orgue de choeur: état actuel en 2013, après restauration.
Composition du Grand Orgue Gabler de Weingarten [selon site Kuhn, état 1983]:
Hauptwerk I (Grand-Orgue, C-c'''): Praestant 16', Principal 8', Piffaro 5-7f. 8', Rohrflaut (Flûte à cheminée) 8', Octav 1-2f. 4', Superoctav 2f. 2', Hohlflaut (Flûte creuse) 2', Mixtur 9-10f. 2', Cimbalum (Cymbale) 12f. 1', Sesquialter 8-9f. 1 3/5', Trombetten (Trompette) 8'.
Oberwerk II (C-c'''): Borduen 2-3f. (Bourdons) 16', Principal Tutti 8', Coppel 8', Salicionale 8', Violoncell 1-3f. 8', Hohlflaut 8', Unda maris 8', Mixtur 9-12f. 4'.
Kronpositiv II : Octav doux 4', Viola 2f. 4', Nasat 2', Cimbali 2f. 2'.
Echowerk III (C-c'''): Borduen 16', Principal 8', Flauten 8', Quintatön 8', Viola douce 8', Octav 4', Hohlflaut 1-2f. 4'. Piffaro 2f. 4', Superoctave 2', Mixtur 5-6f. 2', Cornet 5-6f. 1', Hautbois 8'.
Brustpositiv IV (C-c'''): Principal doux 8', Flaut douce 8', Violoncell 8', Quintatön 8', Rohrflaut 4', Querflaut 4', Flaut travers 2f. 4', Piffaro 5-6f. 4', Flageolet 2', Cornet 8-11f. 2', Vox humana 8', Hautbois 4', Tremulant.
Hauptpedal (C-f ', à l'origine: C-g): Contrabass 2f. 32', Subbass 32', Octavbass 16', Violonbass 2f. 16', Mixturbass 5-8f. 8', Bombard 16', Posaunenbass (Basse de Trombone) 16'.
Brustpedal (C-f ', à l'origine C-g): Quintatönbass 16', Superoctavbass 8', Violoncellbass 8', Flaut douce-Bass 8', Hohlflautbass 4', Cornettbass 10-11f. 4', Sesquialter 6-7f. 2 2/3', Trompettbass 8', Fagottbass (Basson) 8'.
Accessoires: Carillon f-c''' au clavier IV, Carillon C-g à la pédale. La Force: Mixtur 49f. 2' sur le ton C de la pédale. Tympano: Pauke (tambour, percussion), Schwebung avec quatre 16' sur le ton G. Cymbalo: trois petites cloches mises en route avec le vent. Cuculus (Coucou): 2 appels de coucou avec mise en route par le vent. Rossignol: tuyaux plongeant dans un récipient d'eau. Kalkantenzug: tirant pour activer les souffleurs. Accouplements originaux: IV/III, IV/I, III/II, II/I, additionnels: I/P, II/P, IV/P. Brustpedal an. Sommiers à coulisses, traction mécanique des notes et jeux. Construction de 1736-1750. Lien direct avec le site Internet Kuhn pour cet instrument: cliquer ici .
[Lien avec notre rubrique sur les noms des jeux à l'orgue: cliquer ici ].
Composition de l'orgue de choeur construit par J. Bossard [selon le site http://www.orgbase.nl/ ]:
Clavier: Prinzipal 8', Echo Secund Prinzipal 8', Coppel 8', Oktav 4', Tibia transversa 3', Superoktave 2', Sesquialter 3f., Misculea, Mixtur, Trompete 8', Vox humana 8', Zimbel (Cymbale) 2f. Pédale: Subbass 16', Sarabant 8'. (Misculea: très probable nom de la Mixture, en latin. Sarabant: nom de jeu inconnu de nous). [Remarque pour le jeu Sarabant: grâce à l'aide de deux spécialistes de l'orgue, MM. A. Maraillat et P. Lauwers, nous avons appris que Sarabant équivaut à "Sarbant", qui est, en allemand dialectal, synonyme de "Serpent", un jeu d'anche proche du Fagott. Dans Wikipedia, on trouve la note suivante: "Le serpent est un instrument à vent de la famille des cuivres, pouvant être considéré comme la basse du cornet à bouquin et comme l'ancêtre du tuba". Voir le lien suivant ]. Cet orgue contenait donc un jeu d'anche à la pédale.
Composition de l'orgue de choeur de J. Gabler en 1742-43 [selon le site http://www.orgbase.nl/ ]:
Manuel: Prinzipal 8', Salizional 8', Coppel 8', Hollflöte (Flûte creuse) 8', Quintatön 8', Oktave 4', Piffaro 4', Superoktave 2', Mixtur 4f. 2'. Positiv: Coppelflöte 8', Salizional 8', Violoncello 8', Unda Maris 8', Viola 4', Rohrflöte 4', Cornett 3f. 2', Zimbel (Cymbale) 2f. 1'. Pedal: Bourdon 16', Subbass 16', Oktavbass 8', Quintatön 8', Viola 4', Choralbass 15 fach.
La composition de l'orgue de choeur actuelle, en mai 2011, est aussi connue. Nous ne donnons pas cette composition car il est très probable qu'elle va changer avec la restauration qui sera entreprise dès l'automne 2011: en 2012-2013, nous donnerons la composition de cet orgue restauré et remis en état. Actuellement, l'orgue répond sur 3 claviers et pédalier avec 46 jeux. Mais il est en mauvais état et devra être complètement restauré. Important: voici, ajouté en janvier 2012, le projet de restauration en cours de l'orgue de choeur, avec sa composition des jeux prévue et le résultat pour l'ensemble des deux instruments de cette Basilique: voir ici pour les compositions détaillées.
Littérature, liens Internet:
- brochure: Weingarten, la Basilique bénédictine et église paroissiale, lieu de pèlerinage. Par le Dr. Otto Beck, traduction française. Editions Schnell & Steiner GmBH, Regensburg, 1995 (23 pages).
- lien en allemand: voir ici ,
- http://www.weingarten-online.de/servlet/PB/menu/-1_l1/index.html (site de Weingarten),
- http://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/allemagne/weingarten.html (texte en français),
- http://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/allemagne/weingarten1.html (nombreuses photos, y compris de la console),
- lien intéressant: cliquer ici ,
- lien sur le site Internet Kuhn pour Ochsenhausen, autre chef-d'oeuvre de J. Gabler: cliquer ici (nous avons aussi visité cette église et en parlerons bientôt),
- https://www.youtube.com/watch?v=9AYfMtwDg-I (André Isoir aux claviers de Weingarten),
- autre monographie intéressante: cliquer ici ,
- article en allemand sur le grand orgue: cliquer ici (toutes les compositions des orgues y sont à jour),
- http://www.die-orgelseite.de/disp/D_Weingarten_Basilika1.htm (lien avec la composition de l'instrument),
- https://de.wikipedia.org/wiki/Joseph_Gabler (monographie sur J. Gabler),
- l'orgue: voir ici , et sa photo: voir ici . (Copyright pour cette dernière image).
- les orgues de Weingarten figurent dans la base mondiale néerlandaise des Orgues: grand orgue (belles photos) et orgue de choeur (aussi belles photos).
Ci-dessus, en guise de vignette agrandissable de cette page, nous mettons un cliché personnel du Grand Orgue J. Gabler de la Basilique de Weingarten (Allemagne). Les autres clichés personnels de mai 2011 figurent dans la rubrique " photos " attenante à cette page de texte (il est à remarquer que nous étions absolument seul dans cette immense église ce jour-là, ce qui est assez rare pour être signalé).
Page entièrement relue et révisée en octobre 2021.